La croisée des sentiers

Qu’est-ce que La Croisée des sentiers?

La Croisée des sentiers est une ressource communautaire en santé mentale implantée dans la MRC des Sources depuis 1988. La mission de La Croisée des sentiers est de contribuer à l’amélioration de la qualité de vie des personnes vivant des problèmes de santé mentale ou des difficultés d’ordre émotionnel en leur proposant support et accompagnement dans leurs démarches vers un mieux-être.

La Croisée des sentiers s’est dotée d’une approche humaine qui aborde la personne dans sa globalité. Cette approche se distingue par l’accueil de la personne dans le respect de ses choix, par un rapport égalitaire à l’autre, par la capacité à reprendre du pouvoir sur sa vie et par l’enracinement de la personne dans sa communauté.

La Croisée des sentiers offre différents services à sa clientèle. Du milieu de vie à l’intégration socioprofessionnelle, les principaux objectifs demeurent d’aider la personne à éloigner les hospitalisations ainsi que l’exclusion sociale. Nous travaillons à ces objectifs en collaboration avec les partenaires du milieu. Les activités et les services offerts par l’organisme évoluent au même rythme que les besoins de sa clientèle. Les membres de La Croisée des sentiers sont invités à s’impliquer dans les processus décisionnels de l’organisme ce qui favorise le développement du pouvoir d’agir de la personne et donne tout son dynamisme au milieu de vie.

Historique

  • En 1988, un regroupement de citoyens s’unit dans le but de mettre sur pied un organisme communautaire en santé mentale dans la MRC des Sources. À cette époque la maladie mentale faisait l’objet de préjugés importants. Grâce à ce nouvel organisme, les membres ont maintenant un lieu où se réunir et faire des activités sur le territoire sans nécessairement être associés à un groupe stigmatisé.

  • En 1991, la première coordonnatrice est embauchée; on compte alors près de 25 membres. En 1995, La Croisée des sentiers rejoint le RRCSME un regroupement régional encore très actif aujourd’hui et essentiel pour le réseautage des organismes communautaires en santé mentale de l’Estrie.

  • Entre 2001 et 2008, beaucoup d’efforts sont mis dans la promotion des services de l’organisme auprès de la population et des partenaires du milieu. Ainsi, le nombre de membres doublera.

  • En 2003, La Croisée des sentiers commence à favoriser l’intégration socioprofessionnelle. Et comme à l’instar de tout ce qui se fait dans l’organisme, ce nouveau service naît d’un besoin des membres qui souhaitent être plus actifs dans la communauté. Au niveau social, un effort important est fait pour amener les personnes à reprendre du pouvoir sur leur propre vie.

  • En 2008, La Croisée des sentiers fait l’acquisition d’une bâtisse située au coin du Boulevard Morin et de la rue Chassé. Malgré la persistance des préjugés entourant la maladie mentale, on note quand même une certaine évolution des mentalités: Il est plus facile de fréquenter un organisme communautaire en santé mentale. La mise sur pied des plateaux de travail et leur développement rapide sont sans contredit l’une des belles réussites des dernières années. En août 2012, La Croisée des sentiers fait donc l’acquisition d’une deuxième bâtisse située sur la 1re Avenue à Asbestos et c’est ainsi que l’on voit naître La Ressourcerie de La Croisée. Cette ressource permet aux personnes vivant ou ayant vécu un problème de santé mentale ou d’ordre émotionnel de vivre une expérience d’intégration socioprofessionnelle.

  • Depuis 2012, La Croisée des sentiers a également réalisé de vastes campagnes de sensibilisation en lien avec la santé mentale auprès des employeurs (2012-2014) ainsi qu’auprès des jeunes de la région (2014-2018).

Et demain?

L’organisme, tout en priorisant le maintien des services déjà offerts, peut se permettre le développement de projets spécifiques comme ceux des dernières années concernant la promotion de la santé mentale auprès de clientèles cibles.

Évidemment, d’autres défis nous attendent dans les prochaines années. La Croisée des sentiers devra veiller au maintien des services offerts aux membres, mais également à ce que ses membres puissent continuer d’avoir accès à des services de qualité dans la communauté. Et bien qu’ayant fait un grand bond en avant en ce qui concerne la déconstruction des préjugés entourant les problèmes de santé mentale, il reste encore beaucoup de travail à faire en ce qui a trait à la stigmatisation dans la communauté ainsi que pour ce qui est de l’autostigmatisation vécue par nos membres. D’ailleurs, des interventions ciblées permettent de contribuer au développement des facteurs de protection dans la communauté par la promotion de la santé mentale positive et une participation tangible à la vie communautaire du milieu.